Autodidacte de métier : voilà comment Victor de Abreu résume son parcours. De Madère, son île natale, à Rouillac, petit village de la Charente, le chef a appris son métier avec une rigueur et une volonté inépuisables. L’Auberge des fins bois est à l’image du personnage : attachante.Sur sa douce terre de Madère – surnommée l’île aux fleurs -, le Portugais grandit avec insouciance. « Quand tu es jeune, tu es souvent marqué par les plats de ta grand-mère. Moi, c’était son pain et sa confiture de figues. Des produits exceptionnels. » En janvier 1992, à l’issue de son service militaire, Victor de Abreu appelle un oncle qui travaille en Angleterre. Le voilà parti. « J’ai évolué durant deux ans dans un restaurant à Guildford, dans le sud de l’Angleterre. Et j’ai rencontré Véronique, ma femme. »
Un couple qui s’aguerrit
À 25 ans, sans connaître un seul mot de français, il part vivre à Chamonix. « Malgré la barrière de la langue, j’ai pu travailler durant quatre ans en tant que commis dans un restaurant italien, Chez Valerio. » Puis le couple part dans la Drôme aux Hospitaliers, un ancien étoilé Michelin. Trois ans très instructifs où, en tant que chef de partie, il touche à tout. Mais l’envie de devenir chef le travaille et c’est en tombant sur une annonce pour gérer le restaurant
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