Après plus de cinq mois de fermeture administrative, le secteur des cafés-hôtels-restaurants s’impatiente et commence à préparer la réouverture de ses établissements. Si le gouvernement a présenté un plan aux organisations professionnelles, celui-ci ne donne néanmoins aucune visibilité chronologique. Pendant ce temps, les restaurateurs tâchent d’organiser la reprise en tenant compte des enjeux sanitaires, sociaux et financiers qu’elle implique.
Le 20 janvier, mi-février, mi-avril… Puis silence radio. Alors que le gouvernement n’annonce plus aucune date de réouverture des établissements CHR, et ne communique plus aucun plan pour « l’après », les groupements et syndicats professionnels clament l’urgence. Le 16 mars dernier, le GNC, l’UMIH, le GNI et le SNRTC se sont réunis sous l’égide d’Élisabeth Borne [représentée par le secrétaire d’État chargé des retraites et de la santé au travail, Laurent Pietraszewski, ndlr], Alain Griset et Jean-Baptiste Lemoyne, pour faire valoir leurs attentes. Le ministre délégué aux PME, Alain Griset a, à cette occasion, présenté un plan en 3 phases : la première permettrait seulement aux restaurants d’hôtels d’accueillir leurs clients pour le petit déjeuner en salle. Insuffisant pour les organisations, qui ont demandé à ce que les restaurants d’hôtels puissent aussi accueillir leurs clients pour les dîners dès la première phase, et que les cafés et restaurants puissent rouvrir leurs terrasses. La seconde phase imaginée par le gouvernement devrait signer le retour des terrasses des cafés et restaurants ainsi que de leurs salles, dans la limite
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