Pour Julien Roucheteau, la Table du Lancaster est une belle histoire d’amour qui a commencé aux côtés d’un chef qui l’a forgé, Michel Troisgros, et qui se poursuit seule depuis trois ans à la tête d’une brigade jeune et talentueuse. Tel un capitaine d’équipe de football, il a réussi à tirer le meilleur du collectif pour atteindre l’objectif souhaité par les propriétaires Marie-Laure et Pierre Esnée : la deuxième étoile, décrochée en 2015. Portrait d’un chef qui a su mettre ses qualités au service de l’humilité.On croit tout connaître des institutions qui ornent la plus belle avenue du monde mais on se trompe. On oublie parfois qu’à quelques dizaines de mètres des grandes enseignes se trouvent des lieux intimistes qui donnent la nette impression d’être à des milliers de kilomètres du folklore des Champs-Élysées. Il suffit, par exemple, de se rendre au Lancaster, ce palace à l’élégance intemporelle encore baigné par les effluves des années folles. En traversant le hall, on découvre un restaurant et son patio à l’atmosphère feutrée et romantique. Le temps s’arrête, Julien Roucheteau entre en jeu. Le chef parisien orchestre avec un enthousiasme sans faille cette Table doublement étoilée qui fait partie des adresses qui comptent dans le Capitale. À l’image des lieux, le trentenaire parisien ne cherche pas à faire du bruit pour rien, mais plutôt à
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