Après le Japon, Hong Kong ou encore Macao, les chefs français sont de plus en plus attirés par la Chine. La récente sortie du guide Michelin sur Shanghai témoigne de ce réel dynamisme gastronomique. Pour autant, l’exil asiatique est-il facile ? Quels sont les avantages et les difficultés rencontrés sur place ? Quelques grands chefs français de Shanghai et de Chengdu nous livrent des conseils bien précieux pour les futurs aspirants.
Michelin, le virage
Singapour, Shanghai, Séoul : pas de doute, le guide Michelin a saisi en plein vol l’ère du temps asiatique. Désormais, en Chine, en Corée du Sud ou dans une petite cité-État de l’Asie du Sud-Est, la gastronomie locale mais également internationale et française s’épanouit pleinement. Claire Dorland-Clauzel, membre du comité exécutif du groupe Michelin, avait expliqué il y a quelques mois la volonté du guide rouge de se développer sur le continent asiatique. La Chine continentale en est le parfait exemple. Il suffit de constater le nombre de cuisiniers français venus s’installer ces cinq dernières années. À l’heure où la France n’incite pas autant qu’il le faudrait les chefs à ouvrir leur propre établissement ou même à développer leur concept, l’expatriation est-elle la solution idéale ? Voici quelques exemples de chefs qui témoignent de leur réussite… mais également des paramètres à connaître avant de se lancer.
Colagreco, Robuchon, Meneau… Shanghai les attire
Ville la plus peuplée de la Chine, avec une mégapole frôlant les 18,5 millions
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