Un an déjà : Pierre Négrevergne et Alexis Bijaoui

LE CHEF

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Un an déjà : Pierre Négrevergne et Alexis Bijaoui
© V. Pedoussat / DR

Pierre Négrevergne


Auberge Pyrénées Cévennes
à Paris (75)


En juillet dernier, Pierre Négrevergne se lançait un sacré défi : racheter l’Auberge Pyrénées Cévennes, une institution de l’Est parisien à l’ambiance conviviale et à la cuisine généreuse. Après 14 ans à la tête de La Terrasse Mirabeau, un établissement gastronomique situé lui côté ouest de la capitale (Paris 16e), il affirme avoir enfin trouvé un restaurant à son image.


Un an après… êtes-vous un cuisinier différent ?


Non, absolument pas. Je suis en revanche très satisfait et heureux de cette première année écoulée. J’avais toujours rêvé de posséder un « vieux » bistrot. J’ai réalisé un rêve en acquérant l’Auberge Pyrénées Cévennes, je me sens privilégié. Lorsque j’étais à La Terrasse Mirabeau, je me sentais parfois à l’étroit, corseté ; la cuisine gastronomique que j’y proposais ne me ressemblait pas totalement. Alors qu’ici, ça ripaille, ça chante, l’ambiance est chaleureuse. Côté cuisine, j’élabore des plats que j’affectionne, certains diront « franchouillards », comme le pâté en croûte, la blanquette de veau ou le cassoulet. C’est toujours ce que j’ai voulu faire.


Un an après… quelles sont vos plus grandes satisfactions ?


J’ai la chance d’avoir une clientèle mixte, que ce soit au niveau de l’âge comme de la catégorie sociale. Un col bleu peut côtoyer un col blanc sans aucun problème. Nous avons réussi à créer


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