
Si, de longue date, les restaurants gastronomiques ont imaginé à l’occasion des fêtes de Pâques des menus spéciaux, ils rivalisent désormais d’inventivité en multipliant les offres – brunch au Meurice, afternoon tea au Lutetia, chasse au trésor au Waldorf Astoria Versailles – Trianon Palace… mais en proposant également des créations chocolatées, disponibles dans leurs boutiques ou sur commande. Ces produits ne sont plus l’apanage des palaces ou des artisans chocolatiers ou pâtissiers, ils tendent à se répandre dans l’univers de la haute gastronomie et du restaurant étoilé. En dépit d’un cours du cacao en forte hausse et d’un contexte inflationniste général, les ventes de Pâques 2024 s’étaient révélées en croissance de 3,7 % en volume par rapport à 2023 (source : Syndicat du chocolat 2024 d’après Kantar), « renouant ainsi avec son niveau de ventes d’avant-crise Covid », d’après le Syndicat du chocolat. Spécificité française, le chocolat noir tire son épingle du jeu – il représente 30% du chocolat consommé en France, contre 5% pour la moyenne européenne (source : Syndicat du chocolat 2024 d’après Kantar). Dans son étude « Top Tendances chocolat 2025 et au-delà », le chocolatier Barry Callebaut nous apprend qu’avec des ventes mondiales dépassant 130 milliards de dollars en 2024, le marché mondial de la confiserie au chocolat devrait afficher une croissance annuelle moyenne de 5,2% d’ici 2029 (Source : Euromonitor, 2024 / Innova 2024 / Recherche exclusive Barry Callebaut, 2024).
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