Sylvain Guillemot
L’Auberge du Pont d’Acigné*
à Noyal-sur-Vilaine (35)
Il n’entendait pas se contenter d’une maison : cela fait pourtant 25 ans que Sylvain Guillemot apprend tous les jours au piano de L’Auberge du Pont d’Acigné. Une aventure qu’il ne pourrait mener sans ses producteurs, piliers de sa cuisine.
Grandir avec les rêves de sa mère, les accomplir avec elle : tels sont les débuts de Sylvain Guillemot en cuisine. Petit, il observe une femme passionnée, qui rêvait d’ouvrir son propre restaurant et, au moment des saisons de battage, se chargeait des repas d’une quinzaine de personnes. « Elle a ouvert son restaurant, et nous avons passé notre CAP en même temps. Elle en formation pour les adultes, moi en apprentissage, au restaurant du Palais à Rennes. »
Et parce que la cuisine est avant tout une histoire de femmes pour Sylvain Guillemot, c’est lors de sa seconde expérience, à Pen’Roc, qu’il rencontre celle qui sera plus tard sa partenaire dans la vie comme au travail. Elle poursuit une formation en Angleterre ; lui œuvre pendant deux ans au piano de Jacques Thorel à La Roche-Bernard. « Nous avons ensuite cherché un restaurant où l’on pourrait travailler ensemble, elle au service et moi en cuisine. » C’est à l’Arpège que
Il reste 78% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
Créer un compte