Au beau milieu de la campagne angevine trône une auberge de village qui a traversé les générations. Aujourd’hui transformé en adresse gastronomique par Sylvain Belouin, Le Pigeon Blanc coule des jours heureux et ravit les papilles en quête de produits locaux. Le Pigeon Blanc, c’est d’abord l’histoire de Lucien Vételé, le grand-père du chef, qui achète ce lieu en 1962 pour en faire un repaire de bals populaires. Repris ensuite par ses descendants, l’établissement se mue en salle de mariage et de célébrations familiales. Aujourd’hui, ce lieu connaît une troisième vie et le restaurant gastronomique est désormais la raison première de sa popularité. « Mais on continue encore d’organiser des soirées dans les grandes pièces, cela représente environ un quart de notre activité. »
Un père et des pairs
L’enfance de Sylvain Belouin a bien évidemment tourné autour de la cuisine. « J’observais mon père mais aussi mon oncle Philippe Vételé chez qui j’allais décortiquer les langoustines durant l’été. » À 15 ans, son apprentissage chez Jacques Thorel, à la Roche-Bernard, lui fait comprendre que le métier de chef, « c’est d’abord beaucoup de rigueur, de respect et d’investissement ». Sylvain part alors en quête de perfectionnement. Édouard Loubet (sept mois), Michel Troisgros (1 an et demi), Richard et Christopher Coutanceau (2 ans et demi)… « J’ai beaucoup appris de chacun
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