
Après un parcours étoilé, le jeune chef a ouvert sa première adresse il y a quatre mois en Normandie. Chez Turbulent, il propose une cuisine au caractère bien trempé, qui tire le meilleur parti du terroir agricole et marin de sa région d’adoption.
Comment est né le projet de Turbulent ?
Jarvis Scott : Le projet a commencé avec l’envie de quitter Paris. J’ai travaillé quelques mois chez un ami à Honfleur, en Normandie, pour voir comment je m’acclimatais à la vie en dehors de la capitale. J’ai pensé à Trouville et je suis tombé sur ce qui est aujourd’hui mon restaurant et qui était une ancienne crêperie, que j’ai donc achetée. Je ne trouvais pas de nom, et en faisant mes bagages pour m’installer en Normandie, je suis tombé sur mes anciens bulletins scolaires. Le mot « turbulent » revenait souvent, je l’ai trouvé cool. Ce restaurant a toujours été turbulent ! À l’origine, c’était une boucherie chevaline tenue par des femmes : quand on connaît la place des femmes à l’époque, et l’importance du cheval à Deauville…
Comment avez-vous trouvé vos producteurs et fournisseurs ?
J.S. : Énormément de personnes sont venues me voir. Parce que, bizarrement, très peu de restaurateurs locaux travaillent avec eux. J’ai démarché aussi, je suis allé les rencontrer. Tous mes fournisseurs sont du coin, même dans les arts de la table. Ma batterie de cuisine vient de chez Mauviel, qui est une
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