
Amandine Chaignot
Sauge – Réveillon (61)
Avec Sauge, la cheffe de Pouliche (Paris) s’ancre de manière pérenne en Normandie, dans le Perche, et crée les conditions d’une vie oscillant entre frénésie urbaine et slow life à la campagne. Un projet ambitieux, imaginé autour d’un bistrot, d’une table gastronomique et de chambres d’hôtes à venir.
Comment est né le projet de Sauge ?
Amandine Chaignot : Le projet est né un peu par hasard. On me l’a proposé et ça a « fitté » avec les gens du coin. Il y a un terroir super intéressant, avec plein d’agriculteurs dans la région, comme Tom et Selma d’Une Ferme du Perche, qui sont dans la commune. Et quand j’ai vu les lieux, j’ai compris le potentiel.
D’où vient son nom ?
A. C. : Je travaille beaucoup avec les herbes, et le végétal a toujours été quelque chose de très important pour moi. La sauge m’évoque une herbe discrète, un peu oubliée et pourtant endémique. Elle a des vertus purifiantes et apaisantes, un côté médicinal. Sauge est un endroit où l’on vient s’apaiser, se recentrer.
En quoi consiste-t-il ?
A. C. : J’ai repris l’ancien bar du village, avec l’envie d’en faire un lieu de vie. Il y a une partie bistrot, où l’on propose une cuisine assez
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