
Il a fait des montagnes son terrain de jeu, du Japon sa patrie de cœur et du challenge son moteur. À 60 ans, libre et serein, Stéphane Buron dévoile une identité de cuisine toute personnelle, ayant à cœur de pousser tous les curseurs pour se révéler au grand jour.
Le plaisir de faire plaisir
Né à Limoges, où sa famille était « juste de passage », Stéphane Buron est en vérité lorrain d’adoption. Ses parents – père dans la métallurgie, mère dans la haute confection – travaillent dur, laissant le soin à sa grand-mère de s’occuper du petit garçon. Celle-ci est à la tête d’une épicerie fine, où le jeune Stéphane l’aide beaucoup. À ses côtés, il côtoie, dès l’enfance, maraîchers et producteurs.
« Dans les années 60, ma grand-mère avait déjà un étal de fromages à la découpe, elle vendait du vin aussi et à Noël, du foie gras et des huîtres », détaille-t-il en repensant au décor de cette boutique, changeant au fil des saisons et des fêtes, qui a servi de cadre à son enfance. Son grand-père, initialement charcutier à Toul (54), quitte la région pour Valence (26) après son divorce et y monte un gros atelier de charcuterie, dans lequel il emploie 130 ou 140 personnes. « Il était gastronome mais pas cuisinier ! », s’amuse Stéphane Buron. Ce grand-père
Il reste 94% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
S'abonner