Simon Peskine
Le Bellefeuille*
au Saint James
Paris (75)
Après avoir fait ses classes auprès des plus grands, cet homme tourné vers l’humain aborde avec ambition un nouveau chapitre de sa carrière au sein du joyau parisien qu’est le Saint James.
Initialement prédestiné à la comptabilité, Simon Peskine a parcouru un incroyable chemin depuis ses années de formation. « Je ne savais pas vers quoi me diriger : par défaut, mon père, qui était expert-comptable, m’a aiguillé vers un BEP, que j’ai passé avec succès », raconte-t-il. Après deux ans, il se lasse des chiffres et se tourne vers le commerce. « J’avais envie de plus de contact avec le client », se remémore-t-il. Pendant ses études, profitant de son temps libre, il aide son frère dans son restaurant bistronomique de Montpellier (34). Il s’y découvre une passion pour le secteur, et après une saison décisive, décide d’entamer une licence de management en hôtellerie-restauration, à l’école Vatel (Nîmes – 30). Pendant trois ans, il alterne les stages, qui lui permettent d’affiner son projet : « Ma rencontre avec le luxe a été un marqueur. Ce côté hyper-qualitatif, personnalisé, avec du détail client, était vraiment ce que je cherchais », explique-t-il.
Un virage gastronomique
En 2006, il fait une saison dans la capitale, à La Cour Jardin au Plaza Athénée, époque Alain Ducasse, et se voit proposer par le groupe d’intégrer le Spoon à sa réouverture.
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