
La cuisine de Simon Bessonnet incarne la beauté et la simplicité d’un terroir vendéen, dont l’exploitation gastronomique ne nécessite selon lui que peu d’agrément. Des assiettes qui ont du goût, une cohésion d’équipe : il n’en faut pas plus pour performer selon le chef, qui cultive chaque jour cet état d’esprit aux côtés de son épouse Emmanuelle, en salle.
Né à La Roche-sur-Yon, en Vendée, Simon Bessonnet a toujours été très attaché à ses terres d’origine. Et s’il les a quittées quelque temps, c’était pour mieux y revenir et y construire sa vie. « Je savais, tout petit déjà, que je deviendrais cuisinier », se souvient Simon. Gourmand, bien plus manuel que scolaire, il n’hésite pas à se diriger vers un préapprentissage à 14 ans, à la MFR Saint-Michel-Mont-Mercure et au restaurant Le Clemenceau (La Roche-sur-Yon). « Cette première expérience
n’était pas une révélation pour moi, mais bel et bien une confirmation. »
Après deux années de BEP à La Sittelle, restaurant gastronomique près de La Roche-sur-Yon, Simon apprend les sauces, les jus et autres indispensables de la cuisine française classique auprès du chef Jean-Claude Cotar. Il enchaîne ensuite, à 18 ans,
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