Un vent nouveau souffle sur la restauration. Fruit d’une coalition inédite de sept associations engagées au niveau national pour une restauration plus vertueuse, Restaure compte bien aider les acteurs de ce monde à recréer un environnement de travail bienveillant et épanouissant.
Explosion du nombre de postes vacants, fort turn over, multiplication des témoignages d’abus et de violences, le secteur traverse une « crise profonde ». Composé de chef.fe.s, gérant.e.s d’établissements, chef.fe.s de rang, journalistes et membres d’associations, le mouvement fait le pari d’en sortir, en créant une palette de ressources, à commencer par une plateforme digitale qui sera en ligne à partir du 19 novembre prochain.
Un « guide » sera notamment proposé aux restaurateurs pour leur permettre d’entamer une démarche sociale et durable : encourager leurs équipes à (re)trouver du sens dans leur travail, et améliorer leur marque employeur. Autre outil, un catalogue de formations pour accompagner la transformation des restaurants : prévention des violences sexistes et sexuelles, management bienveillant et inclusif, écoresponsabilité, gestion de l’interculturalité et lutte contre la précarité alimentaire sont au menu.
Né à Marseille, Restaure a été initié par l’association Festin, et rejoint par le Refugee Food, La Communauté Écotable, Des Étoiles et des Femmes, Les Petites Cantines, Yes We Camp et Bondir.e. Un vivier de professionnel.le.s de la restauration désireux de faire bouger les lignes de leur profession se réuniront lors de la première soirée de lancement dans leur berceau, à la Vieille Charité (Marseille), le 19 novembre.
Restaure s’appuie également sur un manifeste circulant depuis quelques semaines dans le secteur et d’ores et déjà signé par plusieurs noms de la gastronomie, à l’image de Nadia Sammut, Guillaume Gomez, Georgiana Viou ou encore Léo Troisgros.
C.R.
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