Les 4-mains se multiplient, en France comme à l’étranger. À la fois outil de communication et de créativité, ils permettent d’aller à la rencontre d’autres cultures gastronomiques, de se dépasser et de rompre avec le rythme du quotidien. Décryptage de la tendance avec les témoignages des chefs Amaury Bouhours, Guillaume Gomez, Jérôme Schilling, Julia Sedefdjian, Paul Stradner et Kazuyuki Tanaka.
Les chefs oublient rarement leur premier 4-mains. Si le format est actuellement dans la tendance, il existe depuis longtemps. « Mon premier 4-mains m’a beaucoup marquée, se souvient Julia Sedefdjian, cheffe propriétaire du restaurant Baieta* à Paris (75). C’était en 2016, j’avais 21 ans et je venais d’avoir mon étoile, quand on m’a proposé de partir en Corée
pour un dîner à 4 mains avec un chef sur place. » Il s’agit du chef Ryu Tae-hwan, du restaurant Ryunique, à Séoul. Pour ce premier 4-mains et ce « premier gros voyage à l’étranger », la jeune femme oscille entre enthousiasme et inquiétude : « C’était génial, mais ma peur était de savoir comment on allait faire pour se comprendre. » Elle tire de l’expérience un enseignement majeur : « Je me suis rendu compte que la cuisine était un langage universel. Une fois en cuisine, tout a été très fluide. » Pour Jérôme Schilling, chef
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