Entre volaille et gibier, il rimait avec banquets et têtes couronnées. Le pigeon inspire désormais les chefs pour sa viande délicate, d’une finesse inégalable. Préparé depuis l’Antiquité, il reste aujourd’hui synonyme de noblesse et d’exigence, mais aussi de voyages et d’histoires.
Fiche produit
Zones de production : concentration sur la façade ouest
Climat : tempéré
Saison : toute l’année avec un pic au printemps
Poids carcasse : 450 à 600 g
Variétés : Hubbell, Kings argentés, Myrtis…
Peu cuisiné dans les familles et pourtant populaire, le pigeon reste un mets de choix sur les cartes des restaurants, et un produit particulièrement apprécié des chefs pour sa tendreté et sa technicité. Oiseau sauvage ou domestique, le volatile trouve ses origines dans les pays asiatiques avant d’envahir largement l’Europe et l’Afrique du Nord. C’est son aptitude à revenir toujours où il se situe initialement qui l’a rendu « voyageur ». Utilisé pour ce talent par les Perses, les Égyptiens, les Romains ou les Chinois, il a même joué un rôle clé durant la Seconde Guerre mon-diale. Outre ce rôle militaire et politique, il est surtout élevé depuis l’Antiquité pour sa chair singulière. Une chair qui est en réalité celle du pigeonneau, connu depuis toujours pour être une viande d’exception servie seulement aux têtes couronnées. Noblesse qui va continuer au
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