Né à Douarnenez, Pierre Colin n’était pas prédestiné à exercer un métier dans l’univers du vin. Pourtant, après une dizaine d’années d’expérience, il est devenu le chef sommelier du restaurant Michel Sarran, à Toulouse. Une belle ascension pour ce grand amateur de sport.Lorsque le jeune homme intègre l’école hôtelière de Dinard, il ne sait pas encore quelle direction professionnelle emprunter. C’est grâce à une approche ludique de la sommellerie qu’il acquiert rapidement des connaissances théoriques. « J’ai rencontré des professeurs qui avaient l’amour du métier, et notamment Christian Stévanin, un pur passionné qui vibre et transmet tout son savoir. Il m’a montré tout l’intérêt du métier de sommelier. »
Une belle expérience parisienne
Sa première expérience a lieu au George V, « un stage qui me permet de découvrir une cave magnifique ». Mais, plutôt que de se lancer dans le métier, le Breton choisit de suivre les traces de son autre passion : le handball. « J’ai intégré l’équipe de Saint-Malo mais le destin a décidé pour moi : je me suis blessé au genou. » Un an plus tard, direction Paris. Pierre Colin postule dans les grands établissements étoilés et décroche son premier poste de commis sommelier à La Tour d’Argent. « En arrivant, j’étais admiratif et stressé car il fallait faire ses preuves dans ce lieu de référence qui possédait près de 500 000
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