
Dans l’univers exigeant de la haute gastronomie, Pauline Gachet est convaincue que la qualité de l’expérience client passe avant tout par l’épanouissement des équipes. Engagée, elle œuvre également pour la reconnaissance des mères dans la profession.
Bercé par le chant des cigales et entouré des cultures de lavande, Le Couvent des Minimes se dresse, paisible, à Mane. Érigé il y a plus de 400 ans dans le but d’accueillir un ordre mendiant, il abrite ensuite une communauté de sœurs jusqu’en 1999. Inoccupé pendant une décennie, il se réveille en 2008, devenant l’hôtel cinq étoiles que nous connaissons aujourd’hui. « Sa réhabilitation est assez récente, on y sent encore vraiment l’âme du lieu, raconte Pauline Gachet, directrice de la
restauration de l’établissement. Lorsque l’on passe les portes de la réception, qui était en fait l’église, on ressent toute la quiétude qui a occupé ses murs de pierre pendant plusieurs siècles. »
D’origine bourguignonne, Pauline Gachet est élevée dans une ferme, où elle acquiert le goût des bonnes choses, mais où rien ne la prédestine cependant aux grandes tables. « Mes parents étaient éleveurs de bovins, et nous n’allions pas beaucoup au restaurant, ce n’était pas dans notre culture », se souvient-elle. Toutefois, son
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