La Table d’Olivier Nasti** à Kaysersberg (68)
De Kaysersberg, Olivier Nasti a eu la primeur d’assister aux conséquences économiques du Covid-19. En effet, alors que le coronavirus semble encore une épidémie lointaine pour de nombreux Français, la situation en Alsace s’aggrave sérieusement devenant un foyer de l’épidémie. L’alerte est donnée pour le Meilleur Ouvrier de France qui n’attend pas pour mettre en place une série de mesures. Une capacité de réactivité dont fait preuve le chef d’entreprise, essentielle en temps de crise. Retour sur des semaines rythmées par l’inquiétude et l’incertitude avec ce chef fervent ambassadeur de l’Alsace, devenu chantre de l’économie circulaire, quelques heures avant l’allocution du Premier ministre, Édouard Philippe, présentant les modalités de la seconde phase du plan de déconfinement, le 28 mai dernier.
Par Alexianne Lamy
L’Alsace et la région Grand-Est ont été en première ligne et particulièrement éprouvées par le Covid-19 avec des premiers cas confirmés en semaine 9 (24 février-1er mars)…
Olivier Nasti : Quand la France entière démarre le confinement le 17 mars dernier, nous étions déjà en Alsace durement touchés par cette épidémie. Nous avions pris la mesure de ce qui allait nous arriver, d’ailleurs nos écoles, collèges, lycées, crèches étaient déjà fermés depuis le 9 mars. Il y a un foyer qui s’est déclenché mi-février suite à un gros rassemblement à Mulhouse (réunion de près de 2 000 évangélistes organisée entre le
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