Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux… Si les grandes villes françaises recèlent d’adresses gastronomiques de renom, qu’en est-il des 13 régions de l’Hexagone ? Avec le nouveau découpage des régions françaises qui est censé offrir une meilleure répartition du PIB sur la métropole et un plus grand équilibre sur le nombre d’habitants, l’équité gastronomique est-elle réelle ? Focus sur les régions les mieux et les moins bien pourvues en étoiles.Première donnée : la nouvelle répartition régionaleInitiée dès 2012, la réforme territoriale est entrée en vigueur début 2016. Elle a pour objectif de mieux répartir les forces régionales en regroupant certains territoires entre eux. Résultat : la France est passée de 22 à 13 régions et certaines d’entre elles ont trouvé une nouvelle identité. Ainsi, le Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon devient l’Occitanie, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie les Hauts-de-France, l’Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne le Grand-Est et l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes la Nouvelle-Aquitaine.
Outre l’Île-de-France (12 millions), l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Corse qui font figure d’exception, les régions françaises ont gagné en équilibre démographique.
Deuxième donnée : la richesse par habitantLa nouvelle répartition a-t-elle véritablement comblé les écarts de richesse ? La réponse est non. Le PIB par habitant, qui est une donnée importante pour évaluer le développement et la productivité économiques, est assez inégal d’une région française à une autre. Exemple saisissant : en Île-de-France, la richesse par habitant est deux fois plus élevée qu’en Hauts-de-France ou
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