En 1972, André Pfister (7ème génération) reprend la succession du domaine familial à Dahlenheim, situé dans le secteur de la « Couronne d’or » à proximité de la route des vins d’Alsace. Il donne un coup d’accélérateur au développement de l’exploitation créée en 1780, investit plus d’un million d’euros en 2011 pour la moderniser et l’équiper d’une batterie de 50 cuves en inox avec thermorégulateurs. Aujourd’hui, sa fille Mélanie Pfister a pris la succession de l’entreprise, devenant ainsi la première femme vigneronne de la lignée. En 2011, fondatrice des Divines d’Alsace, elle assume un second mandat de présidente de l’association (2014-2017).André et Marie-Anne Pfister ont trois filles, mais aucune d’entre elles ne se destinait au métier de vigneron, jusqu’au jour où Mélanie la cadette, inscrite en DEUG de biologie, a le déclic.
Une soif d’apprendre
Elle va décrocher son diplôme d’ingénieur en agronomie à Bordeaux, puis son diplôme national d’œnologie à Dijon, effectue des stages empiriques en France et à l’étranger pour compléter son approche scientifique et biochimique de la vinification. « C’est dans l’élaboration du vin que je me fais plaisir », s’exclame-t-elle, passant des heures incalculables dans sa cave à surveiller le contenu des 50 cuves en inox. « Mais le métier est très complexe et varié », rajoute la dynamique trentenaire, qui grimpe sur une échelle pour accéder au couvercle des cuves. « Je suis
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