C’est au sein du tout 1er sumibiyaki traditionnel français installé rue Godot de Mauroy à Paris (75009) que Chiho Murata et Ignasi Elias partagent chaque jour leur passion pour les produits japonais les plus exclusifs au restaurant Marie Akaneya.
L’établissement de 11 tables-barbecue (38 couverts) intègre en effet le groupe Akaneya, 1ère entreprise non japonaise membre de l’association du bœuf de Matsusaka régulant le marché de cette viande d’exception au Japon.
Véritable trésor national nippon dont les exportations n’ont débuté qu’en avril 2023 et apprécié pour son persillage, sa douceur, sa tendreté et sa légèreté incomparables, le bœuf de Matsusaka est en tête du classement des viandes premium au Japon – suivi du Kobe et du bœuf d’Ohmi. Affichant des prix au kilo dépassant les 5 000€, il est issu de femelles n’ayant jamais vêlé, élevées dans une ferme unique en son genre baptisée Ito Ranch. Devenu marque déposée, Ito Ranch n’a sélectionné qu’un point de consommation de sa viande en Europe à l’été 2023 : le restaurant Marie Akaneya.
Le Matsusaka Beef A5 BMS12 (A5 étant la plus haute qualité, BMS ou « beef marbling standard » mesurant le persillage sur 12) y est dégusté une fois grillé au binchotan afin de préserver un maximum de saveurs. Il est accompagné de haricots de soja, de légumes & de champignons (hotpot) ainsi que de riz vinaigré. Poissons, fruits de mer du jour, nouilles Yakisoba et autres raviolis japonais farcis au bœuf de kobe sont également à découvrir, via les différents menus proposés : Akaneya à 120€, Fukuroi à 180€ et Sansekai à 520€ où la cheffe des lieux Froulyne Dubouzet (ex-Café Constant, Ava Kitchen) conjugue son savoir-faire à celui de Chiho Murata.
Autre particularité du restaurant Marie Akaneya : le service d’un autre met d’exception, le melon Shizuoka « Crown Melon » de Fukuroi, ville natale de Chiho Murata. Ce melon couronne ou « roi des fruits » japonais à la robe brodée et au parfum des plus délicats est une denrée de luxe, car cultivé selon la méthode ancestrale « un arbre, un fruit » (en ne laissant pousser et maturer sur un arbre qu’un seul fruit, celui-ci se gorge d’un maximum de nutriments et de saveurs).
Des propositions gastronomiques pointues à déguster dans un décor esthétique et épuré, répondant aux codes esthétiques du minimalisme fonctionnel nippon. Chiho Murata, le cabinet d’architectes C97 et Arno Suzuki, professeur au Département de conception architecturale de la Kyoto Tachibana University ont conçu ensemble la structure architecturale de ce sumibiyaki, véritable table-hommage au Pays du Soleil Levant. E.N.
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