Une vie digne d’un roman. La cuisine comme un voyage. Marcel Ravin a surmonté toutes les épreuves sans jamais cesser de croire en sa bonne étoile, jusqu’à vivre sa vie rêvée, à force de travail et d’abnégation. Il propose aujourd’hui à la clientèle du Rocher des plats aux allures de jardins délicats et raffinés, dans lesquels son île natale, la Martinique, tutoie la Riviera.
Né au Lamentin, en Martinique, Marcel Ravin a gardé de son enfance modeste – « nous n’avions ni eau et ni électricité » – des valeurs qui l’animent encore aujourd’hui. « Mes parents ont fait en sorte que nous ne manquions de rien ; leurs petites économies servaient à ce que leurs enfants soient toujours très élégants pour aller à l’école ou l’église », se remémore-t-il. Le jeune homme rêve de football, mais sa famille ne l’entend pas de cette oreille. « J’avais été repéré, mais mon père n’a pas voulu. » Cette vocation est très tôt remplacée par une envie de cuisine. « Vivant à la campagne, j’ai baigné très tôt dans les odeurs de cuisine. » Ainsi naît l’idée de devenir chef. Là encore, il se heurte à l’opinion familiale : « Mon père ne voulait pas que je sois cuisinier. En Martinique, c’était considéré comme un métier de femme,
Il reste 94% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
Créer un compte