Des tables en bois, un grand zinc, des appliques lumineuses, les codes du bistro sont bien présents au Mermoz, une petite institution de quartier de la rue éponyme. Un décor dans lequel se révèle la cuisine de Marion Fleury, où le végétal, les cuissons traditionnelles et les assaisonnements délicats tiennent la dragée haute.
Que s’est-il passé en 2010 pour que Manon Fleury, espoir de l’escrime français puis passée par Victor-Duruy en hypokhâgne, lâche cahiers et stylos pour cuisiner ? « En préparant les concours Sciences Po, je me suis rendu compte que je ne me voyais finalement évoluer dans cette voie. J’aimais cuisinier et sur un coup de tête, je me suis lancée ! » confie désormais la cheffe du Mermoz à Paris.
Elle opte pour le CFA Médéric et effectue un apprentissage d’un an auprès de William Ledeuil à Ze Kitchen Galerie à Paris puis rempile ensuite en Bachelor à Ferrandi Paris. Après un premier stage à l’Ourcine, l’étudiante découvre l’île de Noirmoutier auprès d’Alexandre Couillon et, heureuse concordance, deux semaines après son arrivée, le chef décroche sa 2e étoile ! « J’ai pu assister l’ascension d’un chef plein de dynamisme ! » Puis arriva sa troisième année d’études, synonyme d’apprentissage, qu’elle effectuera auprès de Pascal Barbot à
l’Astrance. « Ce
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