Commune dans les jardins et dans la nature, et même souvent considérée comme mauvaise herbe, l’oseille révèle pourtant un potentiel d’équilibriste précieux dans la composition des plats. Son acidité s’invite dans l’assiette pour contrebalancer les autres saveurs ou une matière grasse. Avec à la clé, un élan de fraîcheur et une signature végétale appréciée des chefs.
Bien au-delà de son goût végétal ou de son allure de feuille délicate, l’oseille assure une alternative pour apporter de l’acidité à un plat. Comme une touche finale qui s’invite dans une sauce, un dessert ou un dressage. Plante vivace, elle fait partie de la même famille que la rhubarbe, se targuant aussi d’avoir un goût bien tranché. Ses feuilles ont trouvé le chemin de nos assiettes depuis l’Antiquité, à l’époque des Grecs ou des Romains qui lui prêtaient même des vertus digestives. Les
pharaons eux aussi l’utilisaient pour ses pouvoirs presque magiques pour soigner les inconforts gastriques. Riche en vitamine C et en antioxydants, au Moyen Âge, l’oseille pouvait entrer aussi dans la composition des verjus, base acide de couleur verte, qui permettait d’assaisonner des plats.
■ Mauvaise herbe
Son point fort ? Elle pousse un peu partout à l’état sauvage sous sa forme commune verte appelée Rumex
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