Adossé à la colline, le domaine des Hautes Roches, ses 14 chambres troglodytes classées 4**** et sa table gastronomique étoilée Michelin, est membre des Relais et Châteaux. Surplombant la Loire, la demeure dirigée par Christine et Didier Edon ne manque pas de charme. Transformé en hôtel-restaurant en 1989 par Philippe Mollard, le domaine des Hautes Roches, niché au coeur de la pierre moitié tuffeau, moitié troglodyte est chargé d’histoire, reliant son passé aux moines de l’Abbaye de Marmoutier. À 24 ans, Didier Edon était recruté pour faire l’ouverture. « C’était mon premier poste de chef de cuisine », se souvient-il. « J’avais prévu de rester quelques mois, mais l’année suivante, nous avions décroché une étoile au guide Michelin. Cela a bien évidemment changé la donne. »
Né à Saint-Nazaire, « Saint Naz’ comme on dit », sourit Didier Edon, le chef a fait ses premières armes à l’Aigle Noir à Fontainebleau chez Daniel Dumesnil, des saisons à Courchevel et Saint Tropez, obtenant le poste de sous-chef au château de Marçay à Chinon. L’année suivante, il saisit l’opportunité de l’ouverture du domaine des Hautes Roches, se voit récompenser en 1990 d’un macaron. Mais, cinq années plus tard, la perte de ce dernier engendre des modifications structurelles et le chef devient aussi directeur de l’établissement. Motivant chaque jour sa brigade,
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