Noam Gedalof : Le meilleur sinon rien

LE CHEF

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Noam Gedalof : Le meilleur sinon rien
©E. Niel

Noam Gedalof
Comice* à Paris (75)


 


Noam Gedalof est un exemple de réussite, et ce à bien des égards. Un amour pour la cuisine né sur le tard et une expatriation en France salutaire prouvent que lorsque la passion est là, aucun obstacle n’est insurmontable.


 


Il est né à Montréal, mais n’a cessé de parcourir le monde : son père travaillant à l’ONU, Noam Gedalof a découvert bien des cultures dès son plus jeune âge. L’Afrique, l’Asie : il a exploré nombre de territoires, s’imprégnant très tôt de modes de vie multiples et exotiques. Noam étudie la philosophie, puis se lance dans la finance mais finit par « délaisser le monde intellectuel, attiré par l’aspect “social” de l’univers du service », notamment en restauration. À 23 ans, il se lance et découvre le service en salle au restaurant japonais haut de gamme Kaizen (Montréal). C’est la pâtisserie qui l’attire, poste auquel il postule ensuite sans aucune formation préalable. « Là, je suis littéralement tombé amoureux de ce métier, de ce travail manuel où tout était construction, finesse et élégance. Les aspects humains mêlés à la précision du geste en cuisine m’ont touché. » À 25 ans, Noam intègre l’école hôtelière californienne Napa Valley Cooking School (USA). Sa formatrice


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