Les volumes s’empilent dans la bibliothèque familiale et le livre de la Maison Troisgros continue d’être un best-seller intemporel. Dernier succès en date : l’arrivée de César, le fils cadet, en cuisine. Depuis cinq ans, il œuvre aux côtés de son père, Michel, et apporte une note de fraîcheur à l’établissement triplement étoilé depuis 1968. L’union est une force qui devrait encore perdurer de belles années au sein du futur écrin familial situé à Ouches, qui ouvrira l’an prochain.Avec des « si », que pourrait-on faire ? Peut-être qu’on referait le monde et qu’on mettrait Roanne en bouteille… Peut-être que l’on n’associerait pas l’excellence de la gastronomie française à la famille Troisgros. Avec des « si », Michel et César ne seraient pas côte à côte aujourd’hui en cuisine. Cela est même fort probable lorsqu’on s’attarde sur le destin commun de ce père gourmand et de son fils gourmet (ou l’inverse). En 1983, Michel et Marie-Pierre devaient partir travailler en Australie. Mais le décès brutal de l’oncle Jean les décide à rester travailler au sein du berceau familial… Vingt-huit ans plus tard, bis repetita : le jeune César a son visa et une place en cuisine qui l’attend au Japon mais le drame de Fukushima surgit… Tout comme son père, il décide de rester quelques jours à Roanne.
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