Avant d’arriver en Europe, tout porte à croire que le melon était cultivé en Égypte, 500 ans avant notre ère. À cette époque, il était alors consommé comme un légume car il était peu sucré. On le dégustait poivré et vinaigré.
♦ Une origine africaine et un parcours migratoire
Puis le melon a migré, d’abord vers la Grèce, avant d’atteindre Rome au 1er siècle. À la Renaissance, il était ainsi cultivé pour les papes dans leur résidence d’été de Cantaluppo. C’est l’origine de l’appellation de la variété Canteloup. Ainsi, lorsque la papauté s’installe à Avignon, les moines apportent les melons avec eux pour les cultiver à Cavaillon (source : lemelondenosregions.fr).
À la fin du XVIe siècle, sa culture est largement répandue dans le midi de la France. Cent ans plus tard, l’Anjou et la Touraine en produisent pour la cour. Puis la Charente devient elle aussi une terre de production importante de cette cucurbitacée, tout en donnant son nom à l’une des variétés les plus consommées aujourd’hui.
En 2020, la production de melon s’élevait à environ 260 000 tonnes en France (source : Statistique Agricole Annuelle, mai 2020). Les aires de production se concentrent autour de trois pôles principaux (voir infographie) : le bassin Sud-Est, le bassin Sud-Ouest et le Centre Ouest.
En matière de variétés, on peut en compter des
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