À Marseille, le vallon des Auffes et son petit port de pêche valent le détour à bien des titres. Telle une figure de proue, l’Épuisette s’élance dans la mer et offre l’une des plus belles vues sur l’archipel du Frioul. À la barre, Guillaume Sourrieu propose une cuisine locale et méditerranée qui offre un rôle de premier plan au travail des épices. Le romarin, le thym, la garrigue, telles sont les senteurs humées au cours de son enfance qui ont conduit Guillaume Sourrieu à s’orienter vers la cuisine. « J’aimais bien les odeurs et, de fil en aiguille, je me suis intéressé au travail des produits. » Originaire de Marseille, Guillaume Sourrieu intègre l’école hôtelière de Nice en 1981. Il fait ses premières armes chez Bernard Loiseau en 1983. « Il répétait souvent « on ne lâche rien ». Je me suis employé par la suite à conserver cet engagement et cette rigueur au quotidien. »
Il retrouve Marseille au Petit Nice à l’époque de Jean-Paul Passédat avant d’intégrer la maison Troisgros à Roanne. « Leur esprit de famille, leur professionnalisme et leur discrétion m’ont beaucoup apporté. C’est une maison d’où l’on sort profondément grandi. » S’en suivront l’Auberge du Père Bise à Talloires, La Verniaz à Évian, son premier poste de chef aux Fermes de Marie à Megève, la Réserve de Beaulieu et, enfin, l’Auberge du Bas-Breau
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