
Chantre de la cuisine française à Londres, il est pour le reste du monde l’incarnation de la gastronomie britannique. Chef, mais aussi entrepreneur accompli, Gordon Ramsay était récemment de passage en France et c’est à l’InterContinental Bordeaux – Le Grand Hotel que nous l’avons rencontré. Il y détient deux étoiles qui font briller une cuisine aux confins du classicisme français, de la tradition bordelaise et des fulgurances africaines, insufflées par le talentueux chef exécutif Alexandre Koa.
Qu’est-ce qui vous a amené à développer des projets à l’étranger, loin de l’Angleterre, comme ici à Bordeaux ou encore à Versailles, mais également aux États-Unis ou en Asie ?
Gordon Ramsay : Tout d’abord, j’ai appris mon métier en France. Donc, par respect et pour rendre hommage aux bases que j’ai acquises en France, c’était important d’y être présent. Cette année, nous célébrons d’ailleurs les 15 ans à Versailles (Gordon Ramsay au Trianon*, Waldorf Astoria – Trianon Palace, NDLR) et les neuf ans à Bordeaux (Le Pressoir d’Argent – Gordon Ramsay**, InterContinental Bordeaux – Le Grand Hotel, NDLR). À Londres, j’ai la chance d’être installé dans de magnifiques bâtiments historiques et emblématiques comme le Savoy. Alors, quand le projet de Versailles s’est présenté, c’était un rêve qui se réalisait, car Paris est un peu comme une deuxième maison pour moi. Puis le projet à Bordeaux m’a été proposé par les mêmes propriétaires. Il était important pour moi que
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