L’histoire de la cheffe aux 10 étoiles – dont trois brillent sur le vaisseau amiral de Valence – a tout d’un roman : la reprise de l’entreprise familiale en difficulté ; son duo avec son mari et associé – chacun contribuant à parts égales à un succès éclatant ; la créativité sans limite ; l’ambition de l’excellence. Tout ceci contraste avec la femme toute en simplicité et en remise en question permanente que nous avons rencontrée. Une cheffe plus que jamais ouverte sur le monde et qui a décidément le goût des autres.
Vous avez des adresses dans le monde entier : comment conserver sa patte tout en travaillant d’une manière spécifique à chaque établissement ?
A.-S.P. : Tout est basé sur la sincérité avec laquelle on travaille et l’intérêt que l’on porte à ses restaurants. La façon dont on fonctionne permet d’avoir un lien ténu avec chaque établissement. Les chefs en place viennent à Valence toutes les saisons au Pic Lab, notre nouvelle cuisine d’essai, pour créer ensemble les cartes, assurant que l’identité Pic soit imprégnée dans chaque restaurant. Les voyages sur place dans l’année, permettent également de capter le terroir de chaque pays. On ne construit pas une assiette pour Hong Kong comme pour Valence. On essaye de comprendre la clientèle, le marché.
Comment choisissez-vous les projets ?
A.-S.P. : C’est toujours une histoire de rencontre : David (Sinapian, son mari et associé,
Il reste 91% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
Créer un compte