Les fêtes de fin d'année approchant à grands pas, signifient une recrudescence des ventes et de la production, rappelle l'Association de Promotion de la Volaille Française, qui propose à cette occasion une grande variété de « volailles festives » et met à l’honneur sa production 100% française. Frappée de plein fouet par la grippe aviaire, l’industrie de la volaille avait dû diminuer ses capacités de production, avec pour conséquence de favoriser l’importation.
Mais cette année, toute la filière s’est mobilisée pour proposer une offre plus large. « La grippe aviaire, on va vivre avec, déclare Sébastien Verdier, président de l’Association de Promotion de la Volaille Française (APVF). Ça reste un risque sérieux sur lequel toute la filière reste mobilisée. Mais on considère qu'avec les avancées en termes de biosécurité et de développement de la vaccination sur l'espèce canard, (principalement touchée à 80 %), le risque est désormais globalement maîtrisé ».
Le grand retour de la volaille française
Après avoir battu de l'aile... face à la grippe, la consommation et la production de volailles se développent donc à nouveau. Nutritionnellement intéressante, cette viande blanche offre une haute valeur protéique, de nombreuses espèces et est consommée par un large public (enfants, sportifs, anciens, etc.).
On enregistrait ainsi une hausse de 5,1% de la consommation de volailles fin avril 2024 par rapport à 2023, soit 28,8kg de volailles consommées par habitant à l’année. Cette tendance de consommation s’accompagne d’une baisse des prix : la volaille, qui est ainsi la première protéine animale à avoir baissé ses prix, réalise un CA annuel de 5,8 milliards d’euros. Une croissance soutenue par le secteur de la restauration : « On n'avait pas un niveau de consommation de volaille en restauration au niveau de la consommation nationale, analyse Sébastien Verdier. Le fait d’être aussi peu représentés en restauration était une anomalie à notre sens. Et là ce qui est intéressant, c'est que globalement on a une augmentation des propositions de repas issues de volailles. »
En outre, L’APV travaille avec les cuisiniers, en développant des masters class pour les former à la diversité des espèces de volailles et mettre l'accent sur leur potentiel en cuisine. « On est persuadés que ce savoir-faire traditionnel doit être véhiculé par les professionnels, ce sont les meilleurs ambassadeurs des productions. Et en restauration, trouver le bon producteur qui fournit le bon produit de qualité, le plus local possible, permet d'apporter de la spécificité à la carte du restaurant. »
L.J.
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