De son enfance dans la campagne sarthoise, aux côtés de son grand-père paysan – et cuisinier à ses heures perdues –, Christophe Martin a gardé le goût du travail des produits bruts, simplement cuisinés. Portrait d’un chef qui cultive l’humilité.« À 5 ans, j’ai défilé au carnaval de l’école en tenue de cuisinier ! », se souvient Christophe Martin. Il ne démordra plus de cette vocation précoce, optant pour un CAP en apprentissage, au grand dam de ses professeurs. Il fait ses débuts professionnels au Domaine d’Orvault (1*) pendant 2 ans, tout en passant en candidat libre ses brevets professionnels et de maîtrise. En 1990, il a le déclic à l’Auberge Bretonne à La Roche-Bernard (2*). « C’est chez Jacques Thorel que j’ai découvert ce qui sera l’identité de ma cuisine : tout ce que je servirai, je l’aurai fait moi-même. » En effet, l’auberge dispose de sa propre ferme : traite des vaches, élevage des volailles et des cochons, fabrication du beurre, du cidre, etc. « C’est un travail dur, mais très valorisant et le plus honnête qui soit envers le client. » Après son service militaire à l’Élysée, il aide Jean-Yves Guého à ouvrir l’Atlantide à Nantes, puis devient chef de partie à l’Auberge de l’Ill en 1998.
Humilité
En 2000, il intègre le groupe Alain Ducasse
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