La redéfinition du plaisir

LE CHEF

273

La redéfinition du plaisir

Pascal Favre d’Anne a vécu une année 2016 riche en émotions avec une distinction étoilée à Angers, en février dernier, puis l’ouverture de Homard et Bœuf à Paris au début de l’automne. Plus qu’un cuisinier en mouvement, le Savoyard est un entrepreneur qui met du sens et du cœur à son quotidien.La vie n’est pas un long fleuve tranquille, celle d’un chef encore moins… Il y a quatre ans, Pascal Favre d’Anne n’aurait jamais pu imaginer ce qui allait suivre. Pourtant, à l’aube de ses 40 ans, le chef étoilé angevin à la notoriété établie a bouleversé sa vie. Le décès d’un ami d’enfance a redistribué le sens de ses priorités. « Cet événement a été un électrochoc humain qui m’a fait comprendre beaucoup de choses… »


L’esprit voyageur
Jusqu’alors, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le natif de Manigod ne se posait pas mille questions tant le métier de cuisine l’habitait pleinement. Après l’école hôtelière de Thonon et deux stages aux côtés de Guy Martin et d’Éric Mignard, il vit sa première grande expérience dans la cuisine de Marc Veyrat. « Je suis né dans le même village que lui et j’étais fasciné par le personnage. Il m’impressionnait ! J’ai vécu une année et demie très enrichissante car il m’a prouvé qu’on pouvait sublimer une région en


Il reste 78% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous