Elle s’invite dans les plats comme dans les desserts, et elle aime se présenter dans sa forme intégrale dans l’assiette. La poire se dresse comme l’un des ingrédients polymorphes à souhait que les chefs aiment travailler. D’une poire Belle-Hélène aux quartiers qui s’étalent au pied d’un magret de canard, ce fruit s’accorde aux histoires que les cuisiniers veulent raconter.
Même si la moitié des poires consommées sur le territoire sont bel et bien importées, la France se place comme le troisième producteur européen avec 121 000 tonnes écoulées en 2019 (selon l’Association nationale Pommes-poires). Ainsi, de nombreux producteurs perpétuent cette tradition sur le sol français, mais peu se spécialisent sur ce fruit. « Certains font des pommiers avant tout, et de la poire à côté. Chez nous, elle représente 95 % de notre production », note Arnaud Vallet,
directeur des Vergers de la Valloire qui travaille notamment avec les Vergers Saint-Eustache. Dans la Drôme, les poires ont ici toutes les conditions pour s’épanouir de manière saine et gourmande. « Nous avons du froid en hiver et une influence méditerranéenne avec de gros pics de chaleur ce qui nous permet d’être sûrs d’avoir des fruits sucrés. Les vergers sont exposés côté nord, cela nous protège des gelées en principe. » Voilà pour le climat.
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