À 70 ans, Antoine Westermann a conservé la même flamme pour son métier. Après avoir connu une première vie dès 1969 à la tête du Buerehiesel, à Strasbourg, où il décrocha trois étoiles au guide Michelin (avant de les rendre en 2007 et de laisser son fils, Éric, prendre sa succession), le chef s’épanouit aujourd’hui à travers quatre établissements : Drouant, Mon Vieil Ami (bistrot du potager), Le Coq Rico (le bistrot des belles volailles) et La Dégustation (champagne & delicatessen). Et même cinq puisqu’il vient d’ouvrir à New York un deuxième Coq Rico, preuve du dynamisme de l’Alsacien. Pour le magazine, il nous livre sa vision de la gastronomie actuelle. Selon vous, comment se définit la gastronomie française aujourd’hui ?
Antoine Westermann : Pour moi, c’est une école initiatique et technique qui est à la fois indispensable et incontournable pour donner des bases solides à tout cuisinier venu des quatre coins du monde. Notre gastronomie est une réelle référence mondiale en termes de technique et de tradition des terroirs. Aux États-Unis, ils ont bien quelques plats à eux mais ce n’est rien comparé aux bases de la cuisine française. À New York, les clients du Coq Rico m’ont souvent fait la remarque de la « touche française » dans les plats proposés à la carte comme le coq-au-vin.
Aujourd’hui, il n’y aurait pas de grand cuisinier sans
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