Alors que de plus en plus de restaurateurs lancent des offres de vente à emporter et de livraison à domicile, des voix s’élèvent pour dénoncer les rouages d’un modèle de livraison contestable. Le marché en plein essor se construit en se posant des questions éthiques et sociales de plus en plus prégnantes.
La situation inédite dans laquelle la crise sanitaire met les restaurateurs depuis presque un an, les aura poussés dans leurs retranchements. Obligés de trouver des solutions alternatives pour assurer la pérennité de leurs établissements malgré le double confinement, la vente à emporter (VAE) et la livraison se sont imposées, même pour ceux qui ne proposaient pas de telles offres avant 2020.
BOOM DE LA VAE ET DE LA LIVRAISON EN 2020
Depuis le début du second confinement, selon la dernière revue stratégique de Food Service Vision publiée mi-décembre dernier, la VAE représente en effet 66 % des repas vendus, et la livraison 34 %. Ces solutions « souvent initiées sous le coup
de l’urgence, s’installent durablement dans le modèle économique de la restauration, y compris dans la restauration traditionnelle indépendante », estime l’organisme. Avant même l’année 2020, un Français sur 2 s’était déjà fait livrer un repas au moins une fois (source : revue stratégique Food Service Vision 2018) et ce
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