La Léontine, nouveau projet de Pierre-Alain Delaby

La Léontine, nouveau projet de Pierre-Alain Delaby
©Pierre-Alain Delaby

Restaurateur depuis 11 ans, Pierre-Alain Delaby concrétise son rêve depuis le 20 décembre dernier, grâce à La Léontine, un restaurant gastronomique niché dans une ancienne maison d’avocat du XIXe siècle à Abbeville (Hauts-de-France). Il y propose une expérience haut de gamme, loin du tourisme effréné de Saint-Valery-sur-Somme où il gérait auparavant Le Mathurin.


« J’ai eu un coup de cœur pour cette bâtisse historique, je savais comment transformer ce lieu en un espace haut de gamme. Toute la rénovation a été réalisée par mes soins, mélangeant l’ancien et le moderne avec des pièces d’art », précise Pierre-Alain Delaby. Après deux ans de travaux, cet édifice de 800 m² en intérieur et 15 000 m² en extérieur accueille ses clients dans un cadre atypique, avec ses 44 couverts en salle et ses 22 en terrasse.


Au menu, La Léontine se distingue par une fusion entre terre et mer. « Contrairement au Mathurin, ici j’assemble viande, poisson et plats végétariens tout en gardant mon ADN maritime », explique le chef. Parmi les plats phares : un Tartare de bœuf aux algues ou encore du Poisson poché accompagné de sarrasin et de poireaux confits.


Une offre complémentaire


Après avoir rénové les parcs et la terrasse de sa nouvelle adresse, Pierre-Alain Delaby prévoit d’y ouvrir cinq chambres d’hôtes, un spa et une salle de séminaire. Il ambitionne d’exploiter les vastes espaces extérieurs pour cultiver des herbes aromatiques et installer des ruches. « La Léontine est un projet de carrière, un investissement colossal, mais passionnant », explique-t-il.


En parallèle, le chef repositionne Le Mathurin, fermé temporairement, en lançant Halophytes en collaboration avec Laurie Graux et François-Xavier Sailly du restaurant Le Schorre. Ce nouveau projet vise à répondre à une clientèle pressée, en lançant une offre tournée vers la « cuisine de rue et du monde » et composée de plats faits maison, de kebabs et de burgers. « C’est une réponse à la demande touristique rapide de Saint-Valery-sur-Somme », conclut-t-il.


C.Ro.

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