Comme nous l’affirmait un chef deux étoiles, : « la perte de la troisième étoile du restaurant Paul Bocuse marque la fin d’une époque ».
Notre ami Vincent Leroux nous a dit : « deux étoiles au restaurant et une étoile dans le ciel : le compte est bon ».
Cette troisième étoile perdue est tout à fait symbolique, en effet la période où la profession de chef de cuisine se développait sous les ailes bienveillantes d’un parrain exceptionnel est révolue.
On peut comme beaucoup parler de la fin d’un style culinaire qui peut paraître dépassé pour certains.
En ce qui me concerne, à mon âge j’ai toujours très grand plaisir à déguster cette cuisine traditionnelle que j’aime, ma fille de 14 ans adore également ce type de cuisine.
Ce n’est donc pas une question d’âge, il y aura toujours une clientèle pour la volaille en vessie, pour le tournedos Rossini, et pour des plats traditionnels que l’on retrouve rarement dans les restaurants dits modernes, de même il y aura toujours une clientèle qui apprécie le service en salle, la découpe, les crêpes flambées.
En ce qui concerne le Michelin, celui-ci est le reflet des modifications profondes des consommateurs que sont ses clients, pour paraphraser Monsieur Paul, ce qui compte avant tout c’est le client, pour le Michelin ce qui compte avant tout ce sont ses lecteurs.
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