La Cape et l’épée gourmande

LE CHEF

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La Cape et l’épée gourmande

En reprenant La Cape en 2012, Thomas Brasleret ne pensait pas conserver l’étoile décrochée par Nicolas Magie. Pourtant, ce travailleur acharné, inspiré et généreux a réussi à maintenir cette table incontournable de la métropole bordelaise à un haut niveau d’exigence. Cela fait maintenant 12 ans que le chef et son épouse travaillent à Cenon, à seulement quelques kilomètres du centre de Bordeaux. « On se sent très bien ici car la campagne reste à proximité et l’ambiance y est familiale. » Voilà un couple qui n’est pas prêt de changer de cap.


L’envie d’ailleurs
Le Franc-Comtois fait ses premiers pas dans le monde de la salle mais c’est la cuisine qui finit par l’emporter. Un BEP et un Bac Pro plus tard, le jeune homme ressent le besoin de quitter une région « qui n’a pas la culture du restaurant gastronomique ». À 19 ans, le déclic se produit avec Jean-Michel Bouvier au restaurant L’Essentiel. « Un chef formateur qui m’a pris sous son aile et qui aimait transmettre les bons gestes. » À Chambéry, il rencontre également sa femme, pâtissière de talent, qui souhaite partir aux États-Unis pour terminer ses études. Direction San Francisco et le restaurant Azie « qui proposait une cuisine franco-japonaise avec des produits et des techniques variés. C’était une magnifique expérience d’un peu plus d’un an qui m’a montré une façon différente de travailler ».
Faute de visa, le couple rentre en France. Après un


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