Jean-Philippe Merlin : La fidélité chevillée au corps

LE CHEF

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Jean-Philippe Merlin : La fidélité chevillée au corps

Paul Bocuse** à Collonges-au-Mont-d’Or (69)


Avec presque 45 ans de carrière, dont 41 à la maison Bocuse**, Jean-Philippe Merlin a baigné toute sa vie dans la restauration. Tout jeune, il doit son expérience en Angleterre à Mme Marie-Louise Point, sa « grand-mère de Vienne ». Une expérience qui lui a valu d’entrer plus tard chez Mr Paul Bocuse et de ne jamais en repartir.


Fils et petit-fils de restaurateurs, Jean-Philippe Merlin a toujours baigné dans métier. Paul Bocuse, Pierre Troisgros, Fernand Point sont autant d’illustres noms dont il avait souvent entendu parler par son père qui a eu le privilège de les côtoyer.
À 14 ans, il était déjà fier de se lever à 3 h du matin pour aller aider son père. « Il a, entre autres, tenu une brasserie au marché international de gros à Lyon. Je servais les cafés, faisais la plonge ou balayais la salle. En contrepartie, il me glissait un petit billet. »
Peu doué pour les études, sa voie est naturellement tracée : il fera comme son père. « Je n’ai pas intégré l’école hôtelière,


© Fred Durantet

mais il m’a fait rentrer chez Mme Point (La Pyramide** à Vienne) avec qui il était resté en très bon contact. J’ai appris sur le tas », ajoute le directeur


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