Jacky Ribault, ou l’art de bien faire et de laisser dire

LE CHEF

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Jacky Ribault, ou l’art de bien faire et de laisser dire

« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. » Telle pourrait être la vie résumée de Jacky Ribault, cuisinier au grand cœur. À 44 ans, après un parcours riche et complexe, il a décroché en 2014 sa première étoile à bord de son écrin, Qui Plume la Lune. Le goût de la terre et de l’authenticité, il connaît. Issu d’une famille nombreuse avec six frères et sœurs, Jacky Ribault a des souvenirs d’enfance qui remplissent la marmite. « Je me souviens parfaitement des odeurs du marché de fruits et légumes. J’y allais avec mon père dès l’âge de 5 ans et on mangeait à 10 heures du matin une galette-saucisse. »


Un parcours sans concession
Alors qu’il s’imaginait pâtissier-boulanger, il se lance dans un CAP et une première expérience au restaurant Le Galopin. Des moments difficiles à cause d’un chef tyrannique. « Je commençais à 7h45 et terminais à 2h du matin sans coupure, du lundi au samedi. Et le dimanche, je devais ramasser les poireaux des patrons… » Heureusement, le caractère endurci du Breton lui permet de s’accrocher dans le métier. Il enchaîne deux autres expériences en apprentissage au Piano Blanc, puis au Four à Ban, toujours à Rennes. « Le chef du Four, Francis Marx,


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