Hugues Abram ◊ Le Pressoir d’Argent** Gordon Ramsay à Bordeaux (33)
Après avoir découvert l’univers de la gastronomie au Canada, Hugues Abram a rapidement voulu atteindre les étoiles des établissements français. Celui qui voit dans son métier des similitudes avec la psychologie, mise sur le savoir-faire autant que sur le « savoir-humain ».
Peu scolaire, Hugues Abram a grandi au Canada et réalisé son lycée en parcours sport-études : « Je ne tenais pas toute une journée sur une chaise », se rappelle-t-il. En parallèle, il fait ses premiers pas dans le monde de la restauration en travaillant dans un restaurant chinois, puis dans un steak house argentin. « Je me suis rapidement dit que si je voulais travailler dans ce domaine, ce serait dans des établissements de luxe », explique-t-il. Il intègre alors l’école hôtelière à l’Institut de Tourisme et d’Hôtellerie du Québec (ITHQ), à Montréal.
Après sa formation, Hugues Abram a commencé par réaliser des saisons dans établissements Relais & Châteaux, comme La Pinsonnière au Québec, ou l’hôtel Le Toiny à Saint-Barthélemy.
L’attirance du luxe à la française
Celui qui visait les établissements français de renom rejoint ensuite pour une saison le château de Mercues (46), avant de 
rejoindre la salle d’un premier restaurant étoilé : Le 1920 à Megève [1 étoile Michelin à l’époque]. « Olivier Alglave, le responsable de
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