Après avoir marqué la scène gastronomique brestoise, le chef étoilé Guillaume Pape, ancien finaliste de Top Chef en 2019, se tourne désormais vers Concarneau. Il projette de transformer le manoir de Stang-al-Lin en restaurant gastronomique, auquel viendront s’ajouter quelques chambres.
Le manoir de Stang-al-Lin, construit en 1903 dans un style néogothique, est un édifice emblématique de Concarneau. Perché sur les hauteurs de l’étang du Moros, il offre une vue imprenable sur la région. « C’est un lieu unique que tout le monde connaît, mais que peu de personnes ont eu l’occasion d’explorer. J’ai trouvé intéressant de l’ouvrir au public et d’en faire un espace dédié à la gastronomie », confie Guillaume Pape. Avec ses 450 m² et son parc remarquable, le manoir constitue un cadre idéal pour allier histoire et modernité.
Un projet ambitieux et réfléchi
Actuellement en attente de validation du permis de construire, le chef espère entamer les travaux dès que possible pour une ouverture prévue à l’été 2026. « Il y aura bien un an de travaux pour réaménager les lieux et construire une extension dédiée à la cuisine », précise-t-il. Le restaurant comptera entre 40 et 50 couverts, avec une ambition : offrir une expérience gastronomique authentique, tout en préservant l’histoire et le caractère du manoir.
Fidèle à ses racines, Guillaume Pape souhaite intégrer pleinement l’identité bretonne dans son projet. « La cuisine restera fidèle à nos valeurs : des produits locaux, de saison, entre mer et terre », explique-t-il. Ce respect du terroir breton sera au cœur de l’expérience culinaire proposée à ses convives.
Des défis à relever
Transformer un lieu historique en restaurant est un véritable challenge, estime le chef. « Il faut tout créer pour que le lieu soit à la fois fonctionnel et fidèle à son histoire », souligne-t-il. Mais Guillaume Pape reste confiant : « Le projet est encore en évolution, mais nous gardons comme priorité d’offrir un lieu chaleureux et accueillant. »
Si ce projet voit le jour, Guillaume Pape mettra en vente son restaurant actuel à Brest, l’Embrun, pour se consacrer totalement à cette nouvelle aventure. Quant aux distinctions comme une étoile Michelin ? « Nous garderons la même exigence qu’auparavant, mais sans pression. L’essentiel est de conserver le plaisir pour nos clients et pour nous-mêmes », conclut-il.
C.R.
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