Grégory Garimbay
Bellefeuille*, hôtel Saint James Paris – Paris (75)
C’est dans un petit palais, entouré d’un écrin de verdure, que Grégory Garimbay a posé ses couteaux en début d’année. Le lieu idéal pour déployer ses ailes et qu’opère la magie dans l’assiette.
Né en décembre 1986 dans le Lot, Grégory Garimbay a très tôt baigné dans l’univers de la cuisine, entre deux grands-pères respectivement boucher-charcutier-traiteur à Vertu, en Champagne et paysan-restaurateur à Biarritz. C’est pourtant en Lorraine que grandit le jeune garçon, dans une maison « avec un jardin et un potager immense ». Il y puisera « le goût du bon ». « J’ai eu cette chance d’aller ramasser les salades à 11h30 et de les manger à midi », se souvient-il. Il ajoute : « Ma mère cuisinait beaucoup et c’est elle qui m’a donné le goût des bonnes choses. » Très tôt, il sait que sa vocation s’inscrira dans ces valeurs apprises dans l’enfance. « À l’âge de 14 ans, je savais que je voulais faire ce métier, parce que j’aimais voir les gens heureux de manger quelque chose que j’avais préparé. C’est venu naturellement », confie-t-il.
Entre ancrage familial
et chemins de traverse
Il commence donc la cuisine à 15 ans, dans un petit restaurant traditionnel où tout est fait maison. « J’ai appris les bases de la
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