À 52 ans, François Villard est un vigneron pleinement épanoui. En 25 ans, ses condrieu, saint-joseph et côte-rôtie sont devenus incontournables. Trois-quarts de ses productions font le bonheur des restaurants et cavistes français « Jamais je n’aurais imaginé faire le tour du monde avec mes vins », confie avec humilité cet autodidacte au regard pétillant.Cet Isérois de naissance n’est pas issu d’une famille de vignerons. « Mes parents, qui étaient agriculteurs, habitent du côté de la Côte Saint André. J’ai commencé ma formation en tant que cuisinier durant une dizaine d’années. Ce n’est que vers 20 ans que je me suis intéressé au vin grâce à mon patron de l’époque qui m’a initié aux bonnes bouteilles. »
L’esprit d’entreprendre
Le chemin professionnel va vite bifurquer. Alors que sa carrière de cuisinier le mène à travailler dans un hôpital, François Villard arrive à se faire financer une formation en sommellerie (BP Sommelier de Tain-l’Hermitage), ce qui lui ouvre les portes du monde des vignerons. « Cela a été un déclic. Après 400 heures de formation, j’ai prolongé cette voie à travers un BTS Viticulture Œnologie à Mâcon-Davayé. » Parmi ses nombreuses rencontres, le stage effectué chez Yves Cuiron l’a fortement marqué. « Aujourd’hui, on est restés amis à tel point qu’on s’est associés, avec Pierre Gaillard, qui travaille à Malleval, sur les vins
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