Florent Martin ♦ Le Peninsula à Paris (75)
Qu’il s’agisse de l’Oiseau Blanc**, du Lili ou du Lobby, Florent Martin arpente le Peninsula depuis maintenant deux ans, racontant l’histoire des vins et tissant entre les vignerons et ses convives un lien olfactif et chargé d’émotions, tout en poésie.
Le métier de sommelier, Florent Martin le considère comme celui d’un conteur, qui ferait une synthèse entre la cuisine et la salle à travers des mots chargés de poésie. Cette poésie, il la découvre très jeune, dans la boulangerie que tiennent ses parents à Melun : « J’ai grandi dans le monde du goût, des parfums : j’aidais beaucoup mon père à réaliser des viennoiseries, à faire le pain, et donc je sentais les différentes épices, les chocolats… » Ce n’est toutefois que lorsqu’il part
aider ses tantes, qui tiennent un hôtel près des gorges du Verdon, que son appétence pour l’univers de la sommellerie se déclenche. « En voyant ma tante en salle, qui créait du dialogue avec les clients et l’adrénaline du service, j’ai adoré ça. » Au cours de son BEP au lycée d’Ajaccio, il découvre les dégustations, le service et l’art de la table, mais aussi l’univers des concours, lorsqu’il remporte la
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