À Saint-Rémy-de-Provence, la Bourguignonne d’origine a trouvé sa place. Adoptée par ce terroir gorgé de soleil, elle lui rend hommage chaque jour dans ses assiettes aux inspirations marines et végétales. Elle écrit, aux côtés de son mari le pâtissier Jonathan Wahid, de prometteuses pages pour la gastronomie méditerranéenne.
Sa vocation précoce, Fanny Rey l’explique avant tout par sa gourmandise d’enfant : « Toute petite, je jetais mon cartable dans la cuisine au retour de l’école et il fallait que je fasse quelque chose donc j’ai commencé à faire des gâteaux, des crêpes. » « Je dirais que ce qui m’a menée à la cuisine, c’est la gourmandise et la curiosité. Je fouillais tout le temps, partout, pour découvrir quelque chose, une saveur, une odeur : j’ai su tout de suite que c’était la cuisine », analyse-t-elle. Dans sa famille d’artisans – « papa est menuisier-ébéniste » – elle reçoit des encouragements à se lancer dans cette voie. « L’artisanat, c’est du travail et de l’engagement, ça fait partie de nos racines. Je n’ai jamais eu peur de tout ça puisque j’ai toujours vu mon père travailler dur, tard. » Malgré cette vocation précoce, la jeune Fanny a une période d’hésitation avec un autre secteur d’activité : l’armée. « Papa était dans la Marine nationale et ses
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