Il y a environ 30 ans, Christian Constant, à la soirée du Chef de l’Année, s’approche de moi et me dit : « Hé, tu n’as pas un couvert au repas du Chef de l’Année pour un de mes chefs de partie ».
Et je vois derrière lui, à environ 2 m, un jeune homme tout timide, les yeux baissés, très discret, qui attendait.
À l’époque la soirée du Chef de l’Année était organisée avec un cocktail au premier étage de la tour Eiffel dans la salle Jules Verne, suivie d’un dîner vers 23 heures chez un grand chef, le premier dîner du premier Chef de l’Année avait eu lieu chez Joël Robuchon avec une limite maximum de 40 couverts.
L’année où Christian me fait cette demande nous étions passés à environ 110 couverts.
Je répondis à Christian : « écoute, à titre tout à fait exceptionnel, amènes-le avec toi on se débrouillera ».
Ce jeune homme c’était Eric Frechon.
Bien formé au Crillon, à la bonne époque, Éric a suivi une carrière exemplaire, il fête cette année ses 20 ans de maison au Bristol.
La persévérance, la rigueur, le travail et le sérieux lui ont permis d’arriver à ce niveau tout à fait exceptionnel.
Après l’hôtel de Crillon, Eric a ouvert son propre restaurant, puis il y a 20 ans il est rentré
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